LARISPEM
1899,
Dans cette
Cité-État indépendante où les bouchers constituent la caste forte
d'un régime populiste, trois destins se croisent... Liberté, la
mécanicienne hors pair, Carmine, l'apprentie louchébem et
Nathanaël, l'orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes
festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l'ombre
d'une société secrète vient planer sur la ville. Et si les Frères
de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution
?
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Est-ce
qu’on peut avant toute chose, dire que la couverture est super
jolie ? Je suis absolument fan des détails et du losange géant.
Ca change. Il y aussi des illustrations en début de chaque chapitre.
Je
me lancée dans ce livre en ayant vaguement conscience du résumé.
Je me souvenais qu’il était question de bouchers et d’un Paris
revisité à l’ambiance steampunk. Autant dire en fait que je me
suis lancée dans l’inconnu (ou presque).
L’aspect
que j’ai le plus aimé dans ce premier tome est le côté
rétro-futuriste. L’originalité est clairement le point
fort de ce roman. Dirigeables, automates et machines en cuivre
forment le nouveau paysage de Paris, devenue Larispem.
Finis les aristocrates et les religieux, Paris prône l’égalité
mais des complots se préparent.
Niveau
personnages, on suit trois ado. Les deux amies Carmine et
Liberté, et Nathanaël.
J’ai
adoré Carmine, l’apprentie louchébem (autrement dit
boucher). Elle a du répondant, elle est charismatique. C’est aussi
selon moi, le personnage le mieux développé de l’histoire.
Liberté à l’inverse est plus discrète. Elle n’en reste
pas moins tout aussi attachante. J’ai pas accroché avec Nathanaël.
On en sait très peu sur lui, il avait même tendance à m’agacer.
Ses apparitions ne m’ont pas convaincues. Reste à voir s’il
changera par la suite.
Dans
l’ensemble, ça a été une bonne lecture bien que l’action ne
soit pas hyper présente. On suit les événements qu’en
surface. J’aurais aimé avoir plus de matière, plus de complexité.
Ce tome pose les bases de l’histoire. Le fil de l’intrigue
apparaît mais on y rentre que très tardivement. S’ajoute aux
manigances qui se dessinent, des pouvoirs et de la magie dans
les derniers chapitres. Je pense que l’auteure accentuera son
histoire sur les dons qui apparaissent. Du moins je l’espère parce
que ça a titillé ma curiosité.
En
découvrant l’argot des bouchers dès les premières pages, j’avais
peur que ce jargon spécifique soit omniprésent.
On
le déchiffre facilement mais bon, voilà quoi.
Fort
heureusement, l’auteure n’en a pas abusé.
Le
résumé du tome 2 et la fin du tome 1 confirment mon envie de
poursuivre. A suivre ^-^